Archives, Ville de Saint-Bruno-de-Montarville.
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Les serres Mount Bruno Floral

Patrimoine immatériel

En quoi les noms « Talisman », « White & Pink Killarney », « Madame Butterfly » et « Richmonds » sont-ils associés à Saint-Bruno? Ce sont des variétés de roses anciennement cultivées dans les serres Mount Bruno Floral et qui ont fait la renommée de la ville.

Bien que cela puisse paraître surprenant, la ville de Saint-Bruno-de-Montarville a par le passé été un important lieu de culture de fleurs, particulièrement de roses. De 1908 à 1982, Saint-Bruno compte sur son territoire d’imposantes serres, appartenant à la Mount Bruno Floral et dédiées à la production de fleurs.

L’histoire de cette entreprise est intimement associée à celle de Edson Loy Pease. Passionné de plantes, ce banquier montréalais, qui acquiert en 1897 l’ancien domaine seigneurial, fait construire une première serre en 1908, puis une deuxième l’année suivante près du lac du Moulin sur la montagne.

La Mount Bruno Floral produit et expédie à la gare des roses, œillets, pois de senteur, violettes, lys et chrysanthèmes. Les conditions hivernales rendent cependant difficile le transport des fleurs de la montagne à la gare.

C’est ce qui pousse Pease à réinstaller en 1910 son entreprise à proximité de la gare. Les dix serres nouvellement construites produisent annuellement de 70 000 à 90 000 plants de rosiers, dont les fleurs remportent de nombreux prix avec les années et font durant longtemps la fierté des Montarvillois.

La crise énergétique des années 1980 provoque une hausse importante des coûts de chauffage et elle entraîne finalement la fin de cette entreprise. Les serres sont alors démolies et une nouvelle vocation est attribuée au site, ne laissant que peu de traces de cette histoire autrement que dans la toponymie locale.

Bibliographie

Duval Raynaud, Claire, 1995. Jardins et traditions: l’horticulture à Saint-Bruno-de-Montarville. Saint-Bruno-de-Montarville. Société d’horticulture et d’écologie de Saint-Bruno.

Société d’histoire de Montarville, 1992. Saint-Bruno-de-Montarville Fragments d’histoire. Bibliothèque nationale du Québec.

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